ancien nom du vietnam

Tá»± Đức tente de négocier avec la France : il y envoie une ambassade — menée par le mandarin Phan Thanh Giản, accompagné à bord de l'Européen par l'enseigne de vaisseau Henri Rieunier futur amiral et ministre de la marine â€” qui tente d'obtenir la rétrocession des provinces en échange du versement d'un tribut annuel. Lycée Marie Curie Le pays rejoint également l'ASEAN[241]. Mais, dans les premières années du Xe siècle, l'Empire Tang se désagrège : la Chine entre dans la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. Alors que Nguyễn Anh s'emploie à reprendre le pouvoir, Pigneau de Béhaine décide de l'aider à reconquérir ses terres, voire le royaume. Plusieurs révoltes éclatent. Et bien sûr il refuse d'honorer sa promesse de dédommager le Viet-nam ne serait-ce qu'en partie de ses nombreuses blessures de guerre, de l'agent orange qui ravageait encore le pays : une somme de trois milliards deux-cent cinquante millions de dollars avait été fixée par Washington en janvier 1973 et acceptée par Hanoï ; bien loin des cent-cinquante milliards dépensés par les Américains dans cette guerre[237]. Au point de vue matériel et technique, les Chinois apportent également des progrès considérable ; ils enseignent notamment aux Viêt, qui ne connaissaient jusque-là que la houe, les méthodes de culture par la charrue et les animaux de trait. Bien que l'analphabétisme demeure très répandu, le développement de la scolarisation et du quốc ngữ contribue à susciter chez les Vietnamiens, surtout dans les agglomérations, une vraie soif d'apprendre. Après des décennies de luttes fratricides, Gia Long s'emploie à stabiliser le pays, tout en régnant en monarque absolu et en renouant avec les sources du confucianisme. L'organisation sociale viêt est divisée par les Chinois en quatre classes : lettrés, cultivateurs, artisans et commerçants. Libéré, il repasse dans la clandestinité et poursuit, notamment en Chine, sa carrière d'agent du Komintern[120],[121],[122]. Sur le plan militaire, les troupes françaises ont, dans le courant de 1947, l'avantage en Annam et au Tonkin, mais les forces de Giáp se dérobent à l'affrontement et appliquent une tactique de la terre brûlée. Malgré la fin de la révolte des lettrés à la fin du XIXe siècle, les opposants à la colonisation ne désarment pas et, bien que se situant désormais hors de la cour de Hué, maintiennent des contacts avec elle. En 1911, un programme de réformes politiques est décidé par le Gouvernement général : le député radical Albert Sarraut est nommé gouverneur avec pour mission de l'appliquer. Nom propre [modifier le wikicode] D'autres insurrections ont lieu, comme celle de Chu Dat en 157, ou de Luong Long en 178. L'État du Viêt Nam laisse la place à la république du Viêt Nam - nom sous lequel le Sud Viêt Nam est désormais officiellement connu - dont Ngô Đình Diệm devient le président. La combinaison des sanctions internationales et de la mauvaise politique économique du gouvernement vietnamien a des conséquences désastreuses sur le pays, qui doit affronter des situations de famine[238]. Le camp conservateur tient les rênes du pouvoir au détriment des « pragmatiques Â» plus modérés, comme le premier ministre Phạm Văn Đồng ou le général Võ Nguyên Giáp. Un lettré originaire du Nord Annam, Phan Bội Châu, inaugure une nouvelle phase de l'insurrection, qui se déroule désormais dans les milieux de l'émigration et des sociétés secrètes. Ce mélange aurait donné naissance au peuple des Viêt, longtemps appelés en Occident Annamites, par métonymie avec l'Annam. Nombre de lettres. Après la mort de Shi Xie en 226, les troubles recommencent dans la province : le retour à une administration directe par les Chinois est mal accepté et les fonctionnaires impériaux qui succèdent à Shi Xie sont souvent corrompus. Par l'accord de Tientsin, la Chine reconnaît le protectorat français sur le Tonkin. La résistance contre les Français ne s'éteint pas pour autant : si la pacification du pays est achevée en 1896, l'insurrection connaît ensuite plusieurs résurgences, ce qui la fait s'étendre sur plus de deux décennies[82],[83]. Les Chinois libèrent Nguyễn Ái Quốc, alias Hô Chi Minh, qui entre alors avec Phạm Văn Đồng au comité directeur du Dong Minh Hoï[133],[131]. La victoire des frères Tây SÆ¡n induit en effet un remise en cause violente des élites urbaines du Sud : les Chinois associés au pouvoir des Nguyễn font notamment l'objet de massacres. Les Français ont les coudes plus franches pour combattre les insurrections communistes. L'éligibilité et le suffrage sont réservés aux Français : les Annamites « sujets français Â» n'accèdent au suffrage que via la naturalisation, qui ne concernera jamais qu'un petit nombre de personnes dans toute l'Indochine (surtout en Cochinchine). L'amiral Decoux s'efforce de maintenir avec les Japonais un modus vivendi et de préserver la souveraineté française. En 1428, Lê Lợi devient roi sous le nom de règne de Lê Thái Tổ ; la dynastie Lê entame sur le pays un règne de plus de trois siècles[40]. C'est à l'époque que le régime sud-vietnamien commence à utiliser le terme péjoratif de Việt cộng (contraction de Việt Nam Cộng-sản, soit « communistes vietnamiens Â» ou Việt gian cộng sản, « traîtres communistes au Viêt Nam Â») pour désigner les rebelles ; l'expression est dans un premier temps utilisée pour stigmatiser tous les opposants à Diệm, qu'ils soient réellement communistes ou non[194]. Le mot trần ou tran signifiait "ancien" dans l'ancien vietnamien. Les visiteurs étrangers tendent à appeler le Nord du Viêt Nam, gouverné par les Trinh, Tonkin, ce nom étant dérivé de Dong Kinh (« capitale de l'Est Â»), soit l'actuelle Hanoï. Le système politique et éducatif du Đại Việt (futur « Viêt Nam Â») demeure, dans son ensemble, fortement sinisé : le souverain, détenteur du mandat du Ciel, gouverne par l'entremise de lettrés-fonctionnaires, élite méritocratique dont la formation est fondée sur les auteurs confucéens. Origines du Viêt Nam et histoire légendaire, Première et deuxième périodes chinoises, De la troisième période chinoise à l'indépendance, Le Đại Việt et la conquête du territoire vietnamien, Du Viêt Nam des Nguyễn à la colonisation française, Réformes et évolutions de la société coloniale, La fin de la présence française au Viêt Nam, De la réorganisation politique à la défaite française, De l'engagement américain à la chute de Saïgon, De la réunification à la libéralisation, « fils du dragon, descendants de la fée Â», « Protectorat général du Sud pacifié Â», « généralissime, administrateur suprême de l'État Â», « un véritable empire dans l'Extrême-Orient Â», « protéger le commerce en ouvrant le pays et son fleuve à toutes les nations sous la protection de la France Â», « assurer la sécurité des nationaux français Â», « Ligue révolutionnaire du Viêt Nam Â», « congrès d'union nationale et de paix Â», « sous le poids écrasant des blindés américains, du napalm, des chasseurs bombardiers et finalement des gaz vomitifs Â», « guerre nationale contre l'agresseur Â», « la culture occidentale bourgeoise et décadente Â», « régime du maître collectif socialiste Â», « la force unique qui dirige l'État et la société Â», « ami de tous les pays de la communauté internationale dans la lutte pour la paix, l'indépendance et le développement Â», « L'État développe une économie marchande à plusieurs composantes [secteurs d'État, coopératif et privé] suivant le mécanisme de marché géré par l'État selon une orientation socialiste Â», L’existence d'État(s) à partir de l'année 2878. La région est une étape pour les navires occidentaux qui voguent vers la Chine ou le Japon. Le gouvernement du Nord Viêt Nam, s'il n'est pas forcément au courant des doutes croissants au sein de l'administration américaine sur la stratégie à tenir, est pour sa part conscient de l'impact politique de la guerre aux États-Unis et en tient compte dans sa stratégie d'usure[219]. Au Sud Viêt Nam, l'insurrection intensifie progressivement ses activités : des groupes d'opposants persécutés par le régime de Diệm se regroupent sous l'impulsion des réseaux communistes clandestins et fondent, le 20 décembre 1960, le Front national de libération du Sud Viêt Nam, que le nom de Việt cộng désigne par la suite de manière exclusive[199]. La corruption demeure très présente et, dans les années 1990, 80 % des personnes emprisonnées pour « crime économique Â» sont des membres du Parti communiste vietnamien (PCV)[236]. Dès la fin 1953, le général Giáp envisage de prendre le camp pour porter un coup décisif au dispositif français. En 1954, les Français se retirent de l'ancienne Indochine française, tandis que les accords de Genève séparent provisoirement en deux le territoire du Viêt Nam : le Nord est dirigé par un régime communiste, la république démocratique du Viêt Nam, et le Sud devient la république du Viêt Nam, fermement anticommuniste et soutenu par les États-Unis. Le pays souffre d'un déséquilibre croissant entre sa démographie et sa production agricole, la riziculture n'ayant guère progressé sur le plan technique. Phạm Văn Đồng, Lê Đức Thọ et Trường Chinh, évoquant leur grand âge, se retirent du bureau politique. En 1889, le poste de résident général de l'Annam-Tonkin est supprimé, chaque protectorat étant confié à un résident général différent[85],[86]. Charles Le Myre de Vilers, gouverneur de Cochinchine, avertit Paris que, devant la mauvaise volonté des autorités annamites et les incursions des Pavillons noirs, il convient de doubler la garnison. Au sein de la commune, la cellule familiale, comparable à l'organisation existante en Chine, constitue l'unité primordiale. Decoux fournit en outre de réels efforts en direction des autochtones, par une politique de grands travaux et d'amélioration des infrastructures, et un développement de l'instruction[129],[130]. Alors que Bảo Đại se trouve à Cannes, Diệm entreprend de chasser l'ex-empereur de la scène politique. Ce n'est qu'en 1980 que le Viêt Nam réunifié adopte sa nouvelle constitution, qui présente le Parti communiste comme « la force unique qui dirige l'État et la société Â»[230],[232]. L'histoire du Viêt Nam se confond avec celle des peuples du pays portant aujourd'hui ce nom, et notamment avec celle du peuple Kinh (ou Viêt), qui en constitue le groupe ethnique dominant. Le Nord Viêt Nam, de son côté, reprend progressivement ses manœuvres contre le Sud, sans encore passer à l'affrontement ouvert. Diverses révoltes éclatent encore durant le IXe siècle. Craignant d'être mal reçu, le consul envoie une corvette en reconnaissance à Tourane en septembre 1856 : les manœuvres des mandarins locaux provoquent une réaction du capitaine de la corvette, qui bombarde Tourane. De leur côté, les Khmers rouges, la droite cambodgienne et les partisans de Sihanouk reprennent le combat contre les troupes d'occupation vietnamiennes ; le Viêt Nam, en sus de ses graves difficultés économiques, se trouve pris dans un conflit cambodgien coûteux, qui lui vaut de surcroît l'isolement international[232],[230]. Le pays est divisé en 24 provinces, dont le souverain confie le gouvernement à ses proches. Gia Long juge en effet que les catholiques vietnamiens - dont les effectifs se montent à 300 000 sous son règne - pourraient représenter une menace pour la stabilité des institutions ; du fait de sa gratitude envers Pigneau de Behaine, il s'abstient cependant d'expulser les missionnaires. Le 28 août, le Việt Minh forme un gouvernement provisoire ; Bảo Đại, désormais appelé « citoyen Vinh Tuy Â», y occupe une fonction de conseiller. Sous le règne de Lê Thánh Tông (1460-1497) est rédigé un code légal, le code « Hong-duc Â», qui tente de définir l'homme viêt dans la totalité de ses rapports sociaux. Đinh Bộ LÄ©nh est le premier souverain viêt à revendiquer dans son royaume le titre de Hoàng đế (empereur). Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation. Les militaires français sont maintenus en détention par les Japonais pendant que le Việt Minh prend le contrôle du Tonkin et du Nord de l'Annam. En échange d'une aide militaire, la France bénéficierait de la propriété des îles de Touron (Hoi nan) et Poulo Condor ainsi que d'un droit de commerce et d'établissement[57]. Les investissements étrangers au Viêt Nam font l'objet de l'une des législations les plus libérales de l'Asie du Sud-Est[230],[239]. Le général Valluy vise avant tout à défaire militairement le Việt Minh pour que la « foule annamite Â» s'en détache ; il entre dès lors en conflit avec Émile Bollaert, qui a remplacé l'amiral d'Argenlieu comme haut-commissaire et qui envisage de reprendre les négociations avec Hô Chi Minh. La guérilla, tout en subissant de lourdes pertes, n'en poursuit pas moins ses attaques. Les Nord-Vietnamiens, de leur côté, continuent de faire passer hommes et matériel au Sud. J. … Traditionnellement, tout enfant porte le nom de famille de son père. En 1961-1962, l'activité du FNL redouble dans les campagnes ce qui, combiné aux troubles au Laos où la guerre civile entre la monarchie et le Pathet Lao reprend, pose le problème de la sécurité dans la région. En Indochine, les hommes du Việt Minh animent à la fin 1943 des maquis dans les zones montagneuses près de la frontière chinoise et prennent temporairement le contrôle de divers villages, mais les autorités coloniales multiplient les patrouilles et les forcent bientôt à se replier. En 544, le magistrat Lý Nam Đế (dit également Lý Bí ou Lý Bôn) mène une révolte victorieuse et se proclame « empereur du Nam Việt Â», tout en conservant des usages politiques inspirés de ceux de la Chine ; il nomme des fonctionnaires Viêt et fonde la dynastie Lý antérieure. Au Tonkin, où se trouve la capitale administrative Hanoï, la population est surtout formée de fonctionnaires : le recensement de 1937 relève 18 171 Européens ; Saïgon, en Cochinchine, est au contraire la capitale économique de l'Indochine : 16 084 vivent dans la colonie et y représentent 0,35 % de la population, soit la densité la plus forte. Le Nord Viêt Nam reçoit en outre, à partir de 1955, une aide financière conséquente de la part de l'URSS et de la république populaire de Chine, ce qui lui permet de lancer un processus d'industrialisation[188],[189],[190],[191],[192]. Triệu Thị Trinh finit cependant par périr après avoir été abandonnée par ses troupes lors d'une bataille : le souvenir de son insurrection fait ensuite l'objet d'un culte, qui continue de révéler le mécontentement de la classe dirigeante Viêt (les Viêt sont alors appelés Lac). L'hostilité entre les deux États vietnamiens - le Sud refusant d'organiser le référendum prévu par les accords de Genève, tandis que le Nord vise à récupérer le Sud et soutient l'insurrection du FNL (dit Việt Cộng) - conduit à une implication accrue des États-Unis et au déclenchement de la guerre du Viêt Nam. Le Việt Minh - dont les candidats se présentent souvent sans concurrence - triomphe, obtenant une légitimité électorale malgré la liberté très relative du scrutin[146]. Les inégalités se retrouvent au niveau des salaires, le plus petit fonctionnaire français étant mieux rémunéré qu'un mandarin annamite. À Hué, quatre empereurs se sont succédé depuis la mort de Tá»± Đức, la véritable autorité étant détenue par les régents Tôn Thất Thuyết et Nguyễn Văn Tường, qui ont renversé ou tué trois souverains successifs. La Grandière s'emploie à organiser l'administration de la Cochinchine : il maintient l'administration annamite mais doit remplacer les mandarins rappelés par Tá»± Đức par de nouveaux fonctionnaires indigènes, recrutés notamment parmi les chrétiens. Le nouveau roi établit la capitale sur le site de l'actuelle Hanoï, et donne à la ville le nom de Thăng Long[26]. Paul Bert prend des mesures pour associer les Vietnamiens à la gestion de leur pays : il crée notamment un conseil de notables, qui ne dispose cependant pas d'un pouvoir réel. Outre les troubles internes dus à la noblesse Lac, l'ancien Nam Viêt est également menacé de l'extérieur, par l'avancée du peuple cham établit dans le delta du Mékong.

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